| Soma Cruz | | Membre | | 37 messages postés |
|  Posté le 13-12-2005 à 18:44:09    
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Support : DS
Titre : Pac-Pix
Catégorie : Action
Développeur : Namco
Editeur : Namco
Accessoire : Aucun
Nombre de joueurs : 1
Date de sortie : 20/5/2005
Nintendo continue de développer certaines aires de notre cerveau encore mal exploitées. Pac-Pix, où comment le maniement du stylet devient un art, mêlant dessin, rapidité de réflexion et d'exécution.
Pac-Man atteint cette année le quart de siècle : non seulement il ne les fait pas, mais Namco les lui fête dignement avec Pac-Pix. Vous voici en possession du Stylo Magique, avec la lourde tâche d'enfermer tous les fantômes qui ont envahis le monde des Livres. Notre héros s'est fait piéger, et la seule façon de faire appel à ses services consiste à le dessiner. Le principe est particulièrement simple, il faut dévorer tous les ennemis présents à l'écran.
1 trait danger, 2 traits sécurité, 3 traits victoire assurée
Pour dessiner Pac-Man, les règles sont simples. Le geste doit être accompli d'un seul trait, en commençant par le haut de la bouche, puis la mâchoire, et finalement le corps. Pas de panique, le jeu n'est pas regardant quant à l'exactitude du dessin, par contre, la taille aura une influence sur la vitesse de déplacement de votre héros. Plus il est petit, plus il est rapide, et vice-versa. Attention, une fois lancé, votre glouton ne s'arrêtera plus, et la bouche en avant, il ne connaît que la ligne droite. Pour le guider, vous devez dessiner des mûrs qu'il longera dans le sens de votre trait. Par exemple, si vous créez le mûr de haut en bas, Pac-Man se dirigera vers le bas. Au cours de la partie, votre arsenal s'enrichira de flèches et de bombes, et là encore, il faudra donner du stylet. La flèche se dessine d'abord par la pointe, et sa trajectoire est déterminée par son orientation.
Quant à la bombe, après s'être appliqué à réaliser son corps, il suffit, pour la faire exploser, d'en créer la mèche et de la prolonger jusqu'à la flamme la plus proche. N'oubliez jamais qu'il est impossible de dessiner sur les fantômes. Si cela vous semble ici une évidence, dans le feu de l'action, la création d'une mèche peut s'avérer particulièrement délicate. Vous voilà maintenant armés pour ouvrir le livre, la chasse est ouverte.
Page après page, l'histoire s'enrichie
Le livre comporte 12 chapitres découpés successivement en 5 et 6 tableaux. Une fois sur deux, en effet, vous aurez à en découdre avec un boss. Chaque page propose un challenge déterminé par 3 critères. Le nombre de Pac-Man disponibles, sachant que vous ne pourrez pas en contrôler plus de 3 simultanément, le nombre de fantômes qu'il va falloir dévorer, ainsi que le temps imparti. Si les premiers coups de mâchoires sont enfantins, la difficulté viendra des spécificités des fantômes et de l'environnement. Certains devront d'abord être effrayés, d'autres ne pourront être dévorés que de dos, ou encore seront protégés par une carapace qu'il faudra faire exploser. Pour ce qui est de l'environnement, l'écran du haut possède un couloir dont les 2 accès peuvent être ouverts ou fermés. Des fantômes tout autant que des bonus peuvent s'y loger. Des interrupteurs apparaîtront indifféremment en haut ou en bas, parfois accessibles, parfois nécessitant la réalisation d'actions préalables comme l'utilisation de flèches, et de bombes. A partir de là, tout est possible, l'utilisation de miroirs pour faire ricocher ses flèches et atteindre des endroits inaccessibles, la combinaison de différents interrupteurs pour allumer une flamme ou ouvrir des portes, la richesse des situations n'en finira pas de vous surprendre.
Un compagnon de voyage
La durée de vie de Pac-Pix est son véritable point faible. Sauver le monde des Livres ne prendra pas plus d'une demi-journée pour les plus acharnés. Un système de classement et de récompense tente de rattraper le coup, mais rares sont les joueurs qui tiennent absolument à faire le "perfect".
[img] http://gbamedia.gamespy.com/gba/image/article/600/600411/pac-pix-20050331002241595.jpg[/img] Pour ces quelques extra-terrestres cependant, le challenge est de taille.
Une galerie de ses différents trophées, sous forme de cartes des acteurs du jeu, ainsi qu'un mode dessin ne sauvent pas non plus la situation. La difficulté progressive et la brièveté des tableaux ouvrent le jeu à un très large public, et lui accorde le titre convoité de "tueur ultime de temps morts" de salles d'attentes, transports en commun, et autres moments perdus.
Intérêt : 15/20
Il s'inscrit dans la série des incontournables sur DS avec son utilisation intelligente et surprenante de l'écran tactile. Toujours le même défaut cependant, il faut peu de temps pour en faire le tour.
Graphisme : 10/20
Sûrement une forme d'hommage, le graphisme est simpliste et dépouillé. Les couleurs restent dans les tons pastel qui sont chers à la DS.
Animation : 12/20
Irréprochable, mais les objets à animer son tellement primaires qu'en soi, ce n'est pas vraiment une performance.
Son : 12/20
Là aussi c'est un hommage aux premières heures du héros à la jaunisse. Même fan, la répétitivité de la musique oblige à baisser le volume, surtout dans les tableaux les plus durs.
Jouabilité : 17/20
La liberté d'action est totale, le stylet remplit parfaitement son rôle, le joueur devient sa propre limite. Simple, facile d'accès, et le côté "j'agis en dessinant" en font un pur bonheur.
Difficulté : 15/20
Un menu est consacré à l'apprentissage des différents dessins, la difficulté est croissante. Tout est une question d'ouverture d'esprit et d'optimisation des différentes possibilités qu'offre le jeu.
Durée de vie : 12/20
Le talon d'Achille du jeu. Même si terminer le jeu donne accès à un second livre identique au premier en plus difficile, les bons joueurs s'exposent à une petite, plutôt grosse déception.
Note Globale:14/20
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