| Soma Cruz | | Membre | | 37 messages postés |
|  Posté le 30-12-2005 à 19:04:42    
| 
Titre : Kameo : Elements of Power
Support : Xbox 360
Catégorie : Action / aventure
Développeur : Rare
Editeur : Microsoft
Accessoire : Carte mémoire ou Disque dur
Nombre de joueurs : 1 à 2
Date de sortie : 2/12/2005
Classification : Déconseillé aux moins de 12 ans
A des années lumières des jeux de guerre et autres simulations de sport disponibles au lancement de la Xbox 360, le très attendu Kameo apporte son grain de magie dans un univers de brutes. Comme on le dit communément, mieux vaut tard…
Voilà en effet un jeu qui s’est fait désirer ! Initialement prévu sur N64, puis sur GC, et enfin sur Xbox (débauche de Rare par Microsoft oblige), c’est finalement la Xbox 360 qui aura la primeur d’accueillir le très attendu Kameo. Pour la petite histoire, le jeu conte les péripéties de Kameo, princesse elfique qui de par son pouvoir de morphisme se voit confier la lourde tâche de délivrer les siens d’une invasion massive de trolls et autres monstres de tous poils. La tuile ! Vous me direz, les années n’ont pas aidé à faire mûrir le scénario, mais peu importe, car ça n’est pas ce que l’on attendait en priorité de Kameo.
Rare, ça rime avec savoir-faire
Ce que l’on escompte en premier lieu d’un jeu au lancement d’une console, c’est de s’en prendre plein les mirettes. Et sur ce point, Kameo remplit plutôt bien son contrat. Si les personnages auraient pu être un tantinet plus fins, les décors en revanche sont tout bonnement grandioses. Couleurs chatoyantes, flopée d’effets spéciaux, profondeur de champs époustouflante… on baigne en plein conte de fée ! Idem pour les thèmes musicaux qui rythment la progression. De plus, les phases de castagne contre les armées de Thorn s’enchaînent sans le moindre ralentissement. Car oui, pour ceux qui l’ignoreraient, si Kameo comporte son lot de récolte d’items (élixir pour booster sa jauge de vie, fruits pour débloquer de nouvelles attaques, etc.)
et d’énigmes, le jeu propose du cassage de streum à profusion, tout en proposant un gameplay qui ne peine pas à se renouveler. On n’en attendait pas moins d’une équipe de développeurs ayant à son actif des séries telles que GoldenEye , Perfect Dark , Banjo ou encore Conker .
Une héroïne, onze possibilités
Aussi féerique soit-il, l’univers de Kameo aurait pu s’affadir très vite sans un gameplay diversifié. Et là encore, Kameo ne déçoit pas. Comment ? Eh bien l’héroïne dispose de dix alter ego à délivrer au gré de l’épopée. Chacun est lié à l’un des cinq éléments et possède ses propres aptitudes. Par exemple, Major Ruine peut se mettre en boule comme l’héroïne de Metroid ; Gravas utilise les parties de son corps comme gourdin ; Frappedur, la plante, dispose d’un uppercut dévastateur et peut se glisser sous les carapaces grâce à son attaque rampante ; quant à Chilla, il peut grimper et est armé de pics de glace… D’où la nécessité de jongler fréquemment entre les guerriers tant pour combattre que pour résoudre les énigmes. A cette ribambelle de bonnes idées viennent se greffer des commandes d’une grande simplicité. On affecte trois guerriers aux touches X, Y, et B de la manette, on lance les attaques via les gâchettes, et on repasse dans la peau de Kameo via la touche A (parce que les chtites ailes d’une elfe ça peut toujours servir). Tada ! Et voilà ! Ce n’est pas plus compliqué que ça !
Un troll sans pitié
Mais ne vous y trompez pas, sous ses apparences de conte pour petits nenfants, Kameo révèle un réel défi pour les fans d’action/aventure. Ainsi, certaines énigmes exigent pas mal d’ingéniosité (notez qu’un système d’aide est accessible via l’interface) ; quant aux confrontations, il faut parfois s’accrocher pour ne pas crouler sous les trolls ! Maammaann, j’vois plus rien ! Eh oui, hélas, ça arrive parfois ! Reste encore à juger de la longévité de Kameo.
Force est de constater qu’en dépit d’une progression linéaire, les mondes sont si vastes que l’on ne s’inquiète pas trop à ce sujet.De plus, en parallèle de l’aventure principale, le jeu propose six quêtes accessibles à deux en mode coopératif sur écran partagé et les accros de baston pourront également comparer leurs scores avec les joueurs du monde entier.
En définitive, Kameo n’est peut-être pas le jeu de la décennie. Néanmoins, Rare nous délivre là un jeu au gameplay efficace, à la réalisation soignée, et doté d’une réelle personnalité. C’est déjà beaucoup !
Intérêt : 16/20
Après tant d’années d’attente, on s’attendait peut-être à un jeu encore plus beau et original. Mais Kameo n’en reste pas moins une valeur sûre en matière d’action/aventure.
Graphisme : 17/20
La profondeur de champs des décors, surtout en extérieur, est tout simplement impressionnante. Le design des persos en revanche tient plus d’un très beau jeu Xbox que d’une production Xbox 360.
Animation : 18/20
Malgré une débauche d’effets spéciaux et des hordes de trolls abondants à l’écran, le jeu reste d’une fluidité irréprochable.
Son : 17/20
Les compositions musicales rythmant la progression se révèlent particulièrement inspirées. En plus de cela, les personnages bénéficient d’un excellent doublage français.
Jouabilité : 16/20
Une foultitude de bonnes idées associée à des commandes intuitives. Sans quelques problèmes de visibilité, surtout pendant les combats, ce serait Byzance.
Difficulté : 15/20
Certains combats sont très costauds et il vous faudra faire preuve de plus en plus d’astuce pour résoudre les énigmes. Le système d’aide accessible via l’interface sera le bienvenu pour les joueurs les moins expérimentés.
Durée de vie : 15/20
Malgré la relative linéarité de la progression, le monde de Kameo paraît suffisamment vaste pour procurer de longues heures de jeu. Les quêtes en duo contribueront de plus à prolonger le plaisir.
Note globale : 16/20
--------------------
#~~Castlevania~~# |
|
